La dernière méthode imaginée pour prévenir les pics de pollinisation est appellée “pollinarium”. Il s’agit de regrouper toutes les espèces les plus allergisantes, de créer une sorte de micro-population et d’observer le moment exact où la plante lâche ses pollens. Dominique Chevalier, vice-président de l’association des pollinariums sentinelles de France et allergologue, précise que les espèces étudiées dans le pollinarium doivent être génétiquement hétérogènes.
“Les pollinariums ont été crées pour palier aux capteurs, qui consiste en une des méthodes de détection des pollens »
Il y a une cinquantaine de capteurs en France, mais qui, du fait de leur positionnement à 15 mètres au dessus du sol, sont en retard par rapport à la floraison. Or, les allergologues, pour débuter le traitement le plus tôt possible avec leurs patients, avaient besoin de savoir le début exact de la floraison. En connaissant cette information, les allergologues peuvent ainsi éviter les effets d’amorçage, c’est à dire lorsque les muqueuses du patient sont soumises aux pollens.
Bon à savoir
Il y a 10 pollinariums dans le circuit en France entre Le Havre et Tarbes. Mais seulement deux sont en activité, celui de Laval et celui de Nantes. Pour commencer à fonctionner, le pollinarium doit passer par 5 étapes de validation et 2 ans de tests ».
Soizic Bour, Mélanie Delaunay, Garo Kevorkian
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