Pollution : 7 millions de morts

Après « Fumer tue » sur les paquets de cigarettes, verra-t-on bientôt « Polluer tue » sur les pare-brises de voitures ? L’idée n’est pas si fantaisiste que ça : en France chaque année 42 000 personnes meurent prématurément de la pollution.

 

En janvier, une étude de l’Institut de veille sanitaire, menée dans 17 métropoles françaises, confirmait la dangerosité des PM10. Une augmentation du taux de particule fines dans l’air augmente les risques de mortalité, surtout chez les personnes âgée de plus de 74 ans. Plus largement, une pollution aiguë provoque des troubles des voix respiratoires, des crises d’asthme ou une exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires.

 

La pollution chronique est la plus dangereuse

Inutile d’attendre un pic pour commencer à s’inquiéter, car la qualité de l’air souffre tout au long de l’année. Une situation qui cause des dommages clairement identifiés. Outre son impact direct sur des pathologies respiratoires et cardiaques chroniques, la pollution atmosphérique extérieure a été classée cancérigène en 2012 par le le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), émanation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Comme le résume Airaq : « C’est l’exposition chronique à la pollution de l’air qui conduit aux impacts les plus importants sur la santé ».

 


Hanquet Anaïs
Matti Faye
Yacine Taleb