Les pollens : Ensemble de grains mâles d’une plante à graine, contenus dans les anthères des étamines puis dispersés. Les grains de pollens mâles contribuent au développement de la végétation qui assure la régénération de l’´oxygène. Mais pour 10 à 20% de la population, ils sont responsables de réactions allergiques. En général saisonnières, ces réactions sont plus communément appelées « rhumes des foins ». Nez bouché, yeux rouges, démangeaisons : voici les symptômes les plus courants. D’autres peuvent être touchés par des crises d’asthme : diminution du souffle, sifflements bronchiques ou une toux nocturne. Le but du pollen ? La reproduction. Les pollens vont se reproduire sur les plantes par voie aérienne, et les pollens transmis par les insectes se reproduisent par voie des insectes. C’est pour ça que les insectes sont si importants.
L’anthère : La partie terminale de l’étamine, l’organe mâle de la fleur. Dans les pollens, on trouve plusieurs protéines allergisantes, qu’on appelle « allergènes ». Il y en a plusieurs dans chaque pollen et elles sont différentes ou communes à certains pollens.
L’allergie : Une pathologie multifactorielle, qui nécessite un terrain prédisposé, donc génétiquement préparé à un environnement. Le terrain sans l’environnement ne donnera donc pas d’allergies. Il faut donc les deux : le terrain prédisposé et l’environnement allergénique.
Les pollens allergisants : Pollens transportés par le vent.
Les pollens « entomophiles » : Pollens transportés par les insectes. Ils sont des pollens qui ne sont pas allergisants parce qu’ils ne se mélangent pas à l’air qu’on respire.
Le Réseau National de Surveillance des Allergies (RNSA) : Créé en 1996, le RNSA poursuit les travaux réalisés depuis 1985 par le Laboratoire d´Aérobiologie de l’Institut Pasteur à Paris. Il a pour objet principal l´étude du contenu de l’air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population. Le RNSA fonctionne grâce à un conseil d’administration composé de cliniciens, d´analystes et de membres fonctionnels et d’un Conseil Scientifique composé de membres nommés par la Direction Générale de la Santé, l’Institut de Veille Sanitaire, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique, ainsi que des spécialistes en allergologie, en palynologie et en analyses biologiques. Le centre de coordination du RNSA se trouve du côté de Lyon et dirigé par Michel Thibaudon. Pour récolter ses données, le RNSA se fonde sur des capteurs disposés partout en France. Chaque site est constitué d’un capteur, d’un responsable du capteur, d’un analyste et d’un médecin responsable clinique du site. En ce qui concerne Bordeaux, les capteurs sont disposés en fonction des critères climatiques, botaniques et de la densité de population. Les capteurs ont un mode d’enregistrement permettant une analyse par tranches journalières ou horaires. Les données exprimées dans les capteurs sont des concentrations journalières en nombre de grains de pollens / m3 d’air.
Soizic Bour Mélanie Delaunay Garo Kevorkian
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